Résumé
Rose
est une jeune biologiste. Elle fait des recherches à Paris et à New York sur
une luciole, Lamprohiza splendidula, qui semble très prometteuse pour la
recherche médicale.
Si
elle étudie avec grande maîtrise l’alchimie sexuelle des insectes et leur
reproduction, elle se trouve totalement désemparée face à Léo quand elle en
tombe amoureuse.
La
vie n’est pas comme dans un laboratoire.
Et ce
n'est pas sa mère (cachée derrière des lunettes noires) ni sa grand-mère (qui
parle à Dieu et à ses doigts de pied) qui vont pouvoir l’aider.
Bed
bug ou le désarroi amoureux d’une femme au bord d’un lit.
Mon
avis
Je
remercie vivement les éditions Albin Michel de m’avoir permis de découvrir Bed Bug,
le dernier livre de Katherine Pancol.
« Est-ce
que le malheur fait partie du bonheur d’une vie normale ? »
Je
reprends cette phrase extraite parce que je m’interroge et qu’en fait c’est un
peu la question que se pose Rose et le leitmotiv du livre.
Je ne
vais pas faire de parallèle avec Joséphine l’héroïne des yeux jaunes des
crocodiles, mais je ne peux m’empêcher de penser que Rose est tout aussi paumée
en étant beaucoup moins attachante.
Dans
cette histoire, on distingue d'une part la vie de Rose Biologiste et d'autre
part la comparaison de sa vie amoureuse avec celle des insectes et c’est assez
déroutant.
Je
salue les recherches sur ce sujet qui somme toute sont assez amusantes et
instructives.
Je ne
peux pas dire que Rose me laisse indifférente, mais je suis assez décontenancée
par la chute où je me rends compte que finalement elle devient comme sa mère.
Certes,
l’enfance de Rose est triste. Elle traîne un passé qui ne lâchera prise qu’après
de multiples rendez-vous avec sa psy et elle comprendra alors qu’il ressemble
beaucoup à celui de sa mère et sa grand-mère.
D’ailleurs,
son psy est omniprésent dans la vie de Rose. Elle y fait référence souvent pour
analyser ce qu’elle ressent en elle.
Il y
a beaucoup de non-dits dans cette histoire. ll est difficile certes d'avouer
certaines choses surtout quand une phrase répétée régulièrement reste ancrée et
que ça paraît tout à fait normal.
Je
salue le talent de l’auteur assez caustique tout au long du livre et la reine
des descriptions au moment où le lecteur s’y attend le moins, par exemple lors
d’un premier rencart avec Léo :
« Bon
je vais m’arranger… en s’essuyant une goutte qui pendait au bout de son nez ».
Rose se demande si c’est la pluie ou de la morve.
La
manière don Léo mange sa choucroute est également à marquer d’une pierre
blanche et surtout comment Rose joue avec la saucisse dans son assiette…
Mais
au fil du livre, le lecteur comprend pourquoi Rose est obnubilée par le sexe.
Sa référence aux insectes est aussi assez déconcertante, notamment celle du
caméléon.
Babou
la grand-mère de Rose est sympathique, sa mère Valérie beaucoup moins.
Je
reste mitigée face à ce nouvel opus de Katherine Pancol. Déroutée certes, un
brin déçu alors que l’écriture est toujours aussi recherchée, et une froideur de
Rose qui ne m’a pas laissée de glace. J’étais prévenue Bed Bug pouvait être
aussi le désarroi d’une femme au bord du lit. Finalement, le but est atteint,
je suis en plein désarroi la lecture terminée. Je ne suis peut-être pas fan des
histoires d’insectes qui prennent un peu trop de place…
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