mercredi 8 juillet 2020

Frédérick D'ONAGLIA - La vie leur appartient



Résumé

Un orage dévastateur, une famille dans la tourmente.

Tout sourit à Elsa qui vient d'épouser Martin. Dans la belle ville de Sommières, la jeune infirmière intègre avec joie la famille de son époux, le clan Lazaret. Mais le bonheur tout neuf des jeunes mariés est balayé un soir d'orage quand une crue majeure ravage la région. Non seulement la jardinerie familiale est dévastée, mais une des collègues d'Elsa est retrouvée morte, noyée. De nombreuses questions planent autour de cette disparition... Le jeune couple surmontera-t-il l'ouragan sur le point de déferler sur les Lazaret ?

Mon avis

Je ne vais pas me raconter d’histoire ni vous en raconter, ce livre est une pure merveille.

Trois corps de métier qui me tiennent à cœur : Une infirmière et son dévouement sans limites, un soldat du feu, une jardinerie.
Une maison familiale avec un clan comme je les aime. Un décor bien planté et je me plonge avec délice dans l’intrigue.

Elsa se marie avec Martin. L’une soigne, l’autre éteint les feux entre autres. Tout va bien.
C’est mal connaître l’auteur Frédérick d’Onaglia. Une crue qui vire au cauchemar, Marion, la collègue d’Elsa qui est retrouvée noyée, la jardinerie "Terre de Garrigue" qui prend l’eau sans jeux de mots et tout dérape.

Vous mélangez tout ça, vous ajoutez un grain de sable comme un homme mal dans sa peau qui ne se trouve pas à sa place, écrasé par sa femme, un clan familial soudé quoiqu’il arrive, un zeste de jalousie, et vous obtenez une histoire à vous couper le souffle.
Oui, parce que la crue qui déferle sur moi, m’embarque, me roule dans les eaux bouillonnantes du Vidourle et pour m’en sortir, je n’ai à ma portée que la solution de tourner les pages avec vigueur pour comprendre ce qu’il se passe.

J’ai rencontré plusieurs fois l’auteur. Fort sympathique et généreux en conseils et à raconter comment il écrit, j’ai imaginé comment sa trame s’est construite. J’ai entendu sa voix, je l’ai vu créer ses personnages et se demander qui allait être celui que le lecteur allait aimer. Puis, mettre en place ses chapitres comme un puzzle qui prend forme jusqu’à la pièce maîtresse qui donne enfin corps à toute l’histoire.

Merci Frédérick pour ce livre, il m’avait semblé écrire sur ma dernière chronique concernant « Mémoires effacées » que c’était peut-être celui que je préférais. Une fois de plus, vous m’avez surprise et conquise par ce nouvel opus.

La vie leur appartient, un coup de cœur.




2 commentaires:

  1. Merci pour la découverte, ta chronique m'intrigue ! je prends note de ce titre ;)
    Bon après-midi !

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  2. N'hésite pas à t'abonner My Little Word pour suivre mes retours de lectures. Bonne lecture.

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