Résumé
Mai
1494, en Égypte.
Une
roue de pierre tourne, gardée par un ordre secret.
Lorsqu'elle
s'arrête, le nom de celui qui doit mourir apparaît sur la tranche.
Celui
dont le diable s'est emparé et qui sera exécuté par l'Ordre.
La
volonté de Dieu...
Juin
1494, à Utelle, sur les hauteurs de Nice.
Hersande
règne sur le sanctuaire de Notre-Dame.
Elle
reçoit enfin le billet délivré par la roue.
Mais
lorsqu'elle lit le message, elle vacille.
Jamais
ce nom n'aurait dû apparaître...
Un
thriller médiéval vertigineux...
...
dans les flammes de l'enfer
Mon
avis
C’est
une première ! J’ai mis plusieurs chapitres à entrer dans l’histoire. Je me
suis demandé pourquoi, parce que, ensuite, ça a été un plaisir. J’en suis même arrivé,
en constatant qu’il ne me restait que quelques pages à découvrir, à retarder le
moment de voir le mot « Fin ».
Je
suis ici dans une course contre la montre. Je prends le temps pour comprendre ce
qu’il se passe. Qui doit disparaitre ? Pourquoi ?
Mireille
Calmel nous présente tour à tour les personnages. Voilà pourquoi, je reviens en
arrière pour assimiler qui est qui. Une fois le rôle des héros bien intégré la
lecture est un régal.
Ce n’est
pas tous les jours qu’une roue délivre un message qui va désigner quelqu’un qui
doit mourir parce qu’il est habité du diable. Évidemment, dit comme ça, vous
allez vous demander ce que je raconte. Et pourtant c’est tout à fait ça.
J’adore
quand l’auteure devient à nouveau du pure Mireille Calmel. Elle prend son
écriture médiévale, son vocabulaire s’envole dans les labyrinthes de la
sorcellerie, de la magie, et apparait alors une gorgone au détour de ma
lecture.
Toujours
sur fond historique, je plonge dans un monde diabolique. Je fais connaissance avec
les sombres desseins, la noirceur et l
es
mensonges. Sont présentes aussi la fourberie, les rivières de la haine et de l’amour.
La
dédicace de cet ouvrage est pour Notre-Dame de Paris « À ce vaisseau de pierre
que le diable n’a pas vaincu. À Notre-Dame… » je songe alors à ces flammes qui
l’ont ravagée quand je découvre les lignes de Mireille Calmel. La terre tremble,
car le mal a pris figure humaine, mais il a trouvé plus fort que lui, même s’il
s’infiltre partout et à chaque page. Lorsqu’il y a un peu d’accalmies, je ne
sais plus à qui faire confiance à l’instar des personnages. D’ailleurs, eux
aussi, sont rudement malmenés et les secrets peu à peu se dévoilent. Je vais de
surprise en surprise.
Tout
commence avec l’héroïne de l’histoire, la roue puis l’épouvante d’Annabeth. Myriam
entre en scène un mois après, puis Élise, ses sœurs et son père à l’auberge.
Hersande est au sanctuaire avec les différentes nonnes, une Égyptienne débarque,
un baron méconnaissable, un homme un peu simplet, Maître Benoît, l’Ordre… Tout
ce monde participe à la course contre la montre et ça en fait du monde. Ils
tournent tous autour d'une même personne. Qui ?
Quel
est le nom écrit sur le papyrus qu’Hersande reçoit ? À la base, c’est à la
volonté de Dieu qu’il faut obéir parce que le diable s’est emparé d’une âme. Qui
est l’exécuteur à qui elle doit le remettre ? Elle doit respecter la date et l’heure
même si elle ne comprend pas pourquoi le nom apparu n’aurait jamais dû l’être. Et
si tout était tout pipé d’avance ? Si ce qui était inscrit avait été changé pour
sauver la prisonnière du Mal ?
J’admire
le courage de tous. Ils reconstruisent petit à petit tout ce qui est détruit…
Je ne peux m’empêcher de penser à nouveau à Notre-Dame toujours debout.
Je
vous recommande fortement de plonger dans ce suspense insoutenable jusqu’au
bout. Ici encore, l’auteure déploie une fois de plus tout son talent et j’applaudis
avec vigueur et j’en redemande.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire