samedi 2 mars 2019

Arielle Frank - La faute exquise




Résumé

La sexualité à notre époque est-elle inévitablement synonyme de rencontres virtuelles et d'aventures sans lendemain ? Dans cette ère du "jetable", comment Stéphanie, quarante-trois ans, épouse modèle et mère de deux enfants, peut-elle vivre sa sexualité ? Mathieu, trente et un ans, va pourtant la mener au plaisir. Au point qu'elle en perdra ses repères, bousculant ses convictions et valeurs. A travers les sept péchés capitaux, La Faute Exquise nous entraîne dans la vie d'une femme qui découvre la sexualité sur le tard, avec un homme qui est à mille lieues de son idéal, mais dont elle va totalement dépendre affectivement et sexuellement. 
La Faute Exquise est histoire d'une relation où désirs, attentes et doutes s'entremêlent, créant confusion et contradictions. Mais jusqu'où va-t-elle les mener ?

Mon avis

Cette histoire s’adresse à un public averti. Très bien écrite, elle se décline en 7 chapitres, les 7 péchés capitaux.

L’envie :  Stéphanie 43 ans, mariée, deux enfants, la routine. C’est quand elle rencontre par hasard Mathieu, coach sportif, qu’elle se surprend à le trouver beau gosse.

La gourmandise : Normal que ce soit ce péché là qui succède à l’envie. Quand on a envie de quelque chose, c’est la gourmandise qui nous fait craquer. Logique !

La paresse : Pourquoi donc la paresse ? Je suis amusée par le cheminement pris par l’auteur. Stéphanie paresseuse dans sa sexualité. Une routine installée avec un mari charmant Laurent.

La luxure : Nous y voilà. Stéphanie craque bien dans les bras de son coach sportif. Elle s’y roule même, à cœur joie.

L’avarice : Avare de sentiments Mathieu ? Et Stéphanie ? Mais y – a -t – il des sentiments dans ces échanges ?

La colère : Elle s’en doutait… La colère lui fait voir rouge, ira-t-elle au bout ?

L’orgueil : Non mais pour qui se prend-il ? Stéphanie reprend la situation en main …
  
Le choix du titre est ingénieux : Une faute par principe c’est mal… là, elle est exquise. Effectivement, Stéphanie s’en repaît de cette faute, elle la savoure.

Mais quand même je ne peux manquer de soulever une petite chose qui me chagrine quand même : comment se fait-il que son mari ne se rende compte de rien ? Elle est quand même une superbe manipulatrice Stéphanie à la manière de Mata Hari ou de Messaline ?

Je vous laisse deviner la fin qui m’a superbement surprise !

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