Résumé
New-York, de nos jours. Depuis des années Wade mène
une vie où l’argent et le sang se mêlent quotidiennement.
Une vie dans laquelle aucune attache n’est
possible, et où la fin peut survenir à tout moment. Wade l’a accepté depuis
longtemps. Lorsqu’il renoue le contact avec un vieil ami, restaurateur italien
membre de la mafia et père de la jeune et fantasque Marina, Wade est entraîné
dans des milieux qu’il connaît bien mais où cette fois sa vie ne sera pas la
seule en jeu. Danger et manipulation ne viennent pas forcément de là où on les
attend et, quand l’attirance se mêle au doute, Wade devra choisir entre ce que
lui dicte son instinct et un ultime désir d’une autre vie.
Mon avis
Ce n’est pas l’ambiance de New-York que je retiendrai
dans cette histoire mais plutôt l’ambiance de l’Italie.
Je m’y suis sentie chez moi avec l’odeur de la
pizza et des pâtes italiennes. Sans oublier la chaleur humaine et joviale
propre aux italiens. Tony immédiatement
m’a fait penser au restaurateur de « La Belle et le Clochard ».
L’ambiance du « Parrain » est omniprésente
avec ses mafieux, ses rendez-vous glauques, et ses contrats sur des têtes.
Wade est un héros à la tête froide. Attachant d’emblée
bien que blessé.
Pour se faire soigner en toute sécurité, il se rend
chez Tony, son ami. Marina sa fille, l’Italienne dans toute sa splendeur, style
Gina Lollobrigida va le soigner avec un plaisir évident. Amoureuse de lui
depuis son adolescence, elle ne manquera pour rien au monde cette occasion.
Mais Wade n’a pas une vie où une femme a sa place d’autant
que la jeune fille est beaucoup plus jeune que lui et Tony ne voit pas du tout
d’un bon œil le rapprochement qui pourrait avoir lieu. En bon père de famille
Italien, il veille à la réputation de sa fille chérie. S’il savait …
Tout va se compliquer quand Marina va être en danger,
parce qu’il faut bien avouer que les chiens ne font pas des chats et l’adage
bien connu a ici tout sa signification.
A qui faire confiance ?
Devant la froideur et le calme de Wade qui accomplit
ses missions sans sourciller, Marina se pose des questions. Qui est-il vraiment ?
J’ai bien aimé l’apprentissage des armes à feu et
je salue la précision de l’auteur pour ne pas rater sa cible en nous expliquant
le maniement, la position, la respiration.
Courses poursuites, guerre des gangs, jalousies, tous
ces ingrédients distillés avec brio par l’auteur vous oblige à tourner les
pages pour connaître la fin.
A bout de souffle, vous vous demandez comment cette
histoire va-t-elle finir ?
Mais est-ce vraiment fini ?
Même si j’ai eu plaisir à découvrir « Tuer n’est
pas vivre » et même si le héros est attachant, n’oublions pas que le titre
de cette histoire à lui tout seul veut tout dire. Je ne peux m’empêcher de le
souligner.
Mais vous en redemanderez, parce que malgré tout,
un héros, beau gosse, qui manie les âmes à la perfection peut aussi avoir une âme
de gentil…

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