Résumé
« Dans ce bureau, sombre malgré la lumière des
néons, il est seul. Son collègue est allongé par terre, pas encore froid, mais
déjà mort. Il est pris de panique, ne comprend pas ce qui se passe, il essaie
de le ranimer, mais sans succès. Il se lève et court chercher de l’aide. Il va
dans chaque bureau et constate toujours la même chose. Des corps sans vie,
partout. Tous ses collègues sont morts. Eux qui étaient encore si bruyants il y
a quelques minutes sont maintenant silencieux. » En l’espace de quelques
secondes, l’espèce humaine a disparu. Comment ? Pourquoi ? Il l’ignore.
Désormais, il va devoir vivre dans ce monde, seul.
Mon avis
Amis lecteurs, vous serez seuls avec votre
livre et l’auteur. Enfin pas tout à fait, il y aussi Vendredi et Soupline.
J’ai beaucoup aimé et j’ai lu cette histoire d’une
traite parce que je ne pouvais pas laisser mon héros seul. Il l’était déjà bien
assez comme ça.
Pas un bruit, le silence. C’est fou quand on
est seul, comme le silence, les pensées et les gestes du héros s’écoutent. Un
héros qui n’a même pas de prénom. Cela servirait à quoi ? Personne ne
l’appelle, personne ne lui parle. Alors, c’est un monologue tout au long du
livre. Il raconte ce qu’il fait et pourquoi il le fait et comment il le
fait. Il raconte ses pensées, son
ressenti, sa peur et sa solitude qui est omniprésente !
Après s’être rendu compte qu’il est vraiment
seul et qu’il a perdu sa famille, il va se construire une nouvelle vie, seul !
En pas tout à fait, parce qu’il rencontre quand même des drôles de bestioles…
Je salue le travail de l’auteur. Je ne me suis
pas ennuyée une seconde, je n’étais pas seule, j’étais avec mon livre et son
héros. C’est là qu’on se rend compte qu’il est important d’avoir un but dans sa
vie pour ne pas sombrer. Lui, son but, c’est
de vivre même seul.
Alors il va choisir l’endroit de sa nouvelle
maison.
Quand les boutiques sont ouvertes et qu’il n’y
a personne pour vous accueillir, que faites-vous ? Vous vous servez. Ce n’est
pas du pillage vous en avez besoin pour survivre.
Il n’y a plus d’électricité, alors il choisit
la nourriture en boîte et va se fabriquer son électricité.
Il se choisit de nouveaux vêtements en
adéquation avec sa nouvelle vie et les outils dont il a besoin.
Il va craquer complètement sur les sucreries
et les barres chocolatées…
L’auteur ne lésine sur aucun détail et j’ai
apprécié toutes les descriptions pertinentes écrites simplement.
Aucune incohérence, une logique implacable
Des clin-d ’œil par-ci par-là qui m’ont fait
sourire :
Il a peur des rats et de tomber malade (il ne
peut rien lui arriver de pire).
Dans la boite aux lettres de son ancien
appartement il découvre sa feuille d’impôts.
Il est tout heureux de ne pas la payer.
Il s’est toujours posé la question de savoir
combien il pouvait y avoir de tickets gagnants au grattage, il n’hésite pas à
tous les gratter pour savoir combien il gagnerait… J’ai ri !
Voiture, bicyclette, tous les moyens de
transport sont bons pour éviter tous ces véhicules arrêtés n’importe où n’importe
comment.
Courageux, ce solitaire par la force des
choses n’hésitera pas à se mettre en danger. Je vous laisse deviner pourquoi…
Il est très attachant et très attaché. Ses sentiments sont forts, émouvants. Il
est sympathique et j’ai adhéré à toutes ces entreprises.
Peut-on vivre seul indéfiniment ? La question est posée. Trouverez-vous une
réponse ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire