lundi 24 février 2020

Joël Macron - Le caillou blanc


 Résumé


L'île d'Yeu, pendant les années 70. Alain et ses camarades parcourent l'île à vélo, avec l'insouciance propre à l'adolescence et la joie de sillonner librement tous les recoins de l'île. Pierre, arrivé depuis peu, tente de se joindre au groupe et y parvient difficilement, épaulé par Alain ... Mais qui est vraiment Jacques, le père de Pierre ? Et quel est son projet ? Un jour, c'est le drame : Pierre meurt accidentellement. Alain quitte l'île d'Yeu et ses amis. Le hasard de la vie les réunit à nouveau au début des années 2000 ... Alain retrouve l'île de son adolescence et ses amis. Ils déroulent ensemble l'écheveau du passé : celui, terrible, de Jacques, et les événements qui ont provoqué la chute mortelle de Pierre.

Mon avis

Le premier mot qui me vient à l’esprit c’est plaisir. Oui, j’ai aimé cette histoire racontée au fil de l’eau. Alain déroule sa vie, son adolescence, ses amis, et c’est doux, c’est du bonheur à l’état pur. J’imagine que l’auteur a vécu cette symbiose avec sa bande de copains, mais aussi ses parents, parce que tout sonne vrai. Il n’y a que des choses simples.

Je sillonne avec lui, en vélo, les recoins de son île. Je participe aux baignades, aux pique-niques avec ses camarades. C’est un régal. Je me suis beaucoup reconnue dans son histoire et je pense qu’il en sera de même pour tous ceux qui ont passé de belles vacances d’enfant, ou qui retrouvaient les mêmes endroits.

Évidemment, Pierre est le nouveau venu dans la bande. Je capte l’attention que met Alain à accueillir cet inconnu. En effet, Alain déménage souvent à cause du métier de son père qui travaille à la poste. Il doit à chaque fois se refaire de nouveaux amis. Aussi, il est celui qui comprend le mieux Pierre qui débarque. Mais ce nouveau venu est différent… Son papa est illustrateur, mais il cache un secret. Quand Pierre meurt suite à un accident, Alain a du mal à s’en remettre et comme il va devoir partir, son paternel l’ayant prévenu qu’un poste l’attendait ailleurs, il va quitter ses copains sans trop d’au revoir. Une adolescence qui se termine rapidement.

J’aime beaucoup le sens de l’amitié que nous propose l’auteur. Elle est présente de bout en bout.
De multiples sentiments jalonnent les pages notamment ceux avec Freddy et Mireille. Une tendresse qui ne s’est jamais démentie malgré les années passées. Je salue l’abnégation de Mireille qui me laisse un tantinet sceptique, mais aussi sa ténacité à découvrir la vérité sur l’accident de Pierre.

Je repère encore de jolis clins d’œil à l’écrivain… Alain imagine des polars, voire des thrillers. Les descriptions m’ont arraché des sourires et j'aimais bien sa manière de les retranscrire au petit matin.

Le caillou blanc me fait penser à un souvenir d’enfance que l’on garde dans sa poche, puis dans un tiroir ou une boîte à secrets. Puis un jour, on retrouve ce caillou et remontent à la surface tous les bons moments, alors on les raconte. Ce livre c’est tout à fait ça… enfin… presque… j’aime beaucoup la chute « … je prends une longue inspiration……. Je ne vois pas d’autre explication… ».




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