Résumé
Été
36. Madeleine, élève-infirmière et athlète prometteuse, monte dans le train à
destination de Barcelone pour participer avec la délégation française aux
Olympiades populaires antifascistes, organisées en réaction aux Jeux olympiques
de l’Allemagne nazie à Berlin.
Des
compétiteurs venus de tous les pays se retrouvent en Catalogne pour une grande
fête du sport et de la fraternité. À l’hôtel, au stade de Montjuïc où ils
s’entraînent, au gré des promenades dans une ville riche de découvertes, les
amitiés se nouent dans la joie et l’enthousiasme. Mais, la veille de la
cérémonie d’ouverture, le coup d’État militaire de Franco plonge Barcelone dans
le chaos et signe le déclenchement de la guerre.
Courtisée
par Marcel, brigadiste libertaire parisien, et Aleix, militant catalan
indépendantiste, Madeleine est emportée dans la tourmente qui s’empare de
l’Espagne…
Mon
avis
Quelle
femme courageuse cette Madeleine, élève infirmière. Arrivée à Barcelone pour
participer aux Olympiades populaires, elle se retrouve à soigner des patients
sous les bombes.
J’admire
cette force de caractère et j’apprécie beaucoup la plume de l’auteur qui a su me
captiver dès les premières lignes. C’est un roman qui retrace bien l’ambiance
de l’époque, et je ne me suis pas ennuyée à la lecture. Ce livre est frais,
vrai, riche en émotions variées et j’ai suivi avec plaisir Madeleine.
Même
sous la pression de cette guerre, elle y ressent les premiers émois amoureux.
Mais qui de Marcel ou d’Aleix sera-t-elle éprise ? Sous le bruit des bombes,
des patients à soigner, elle devra faire un choix qui ne lui semble pas
évident. Elle qui n’était qu’une élève infirmière se retrouve en première
ligne. Pourtant elle pense qu’elle ne fait rien d’exceptionnel.
J’y
découvre également une Madeleine malmenée par les sentiments qu’elle éprouve
pour ses parents, elle n’hésite pas à s’engager malgré leur interdiction. Elle
reviendra pour sa maman quand celle-ci sera malade. Mais, Madeleine n’oubliera
jamais ce pour quoi elle est faite. Madeleine se dévoile petit à petit au fil
de l’histoire. Elle qui ne se trouvait pas intéressante, le deviendra grâce à
une photographe qui saura la mettre en valeur. Les femmes sont joliment mises à
l’honneur et font preuve de bravoure, parfois au péril de leur vie.
Elle
arrivait à Barcelone pour courir, elle courra… mais sous les bombes, après le
temps, après ses amis, après le bonheur.
Je
félicite Hélène Legrais pour avoir retracé aussi habilement cette époque, puis
d’avoir placé en avant une héroïne attachante, droite et courageuse.
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