Résumé
De
temps immémorial, l'Irlande a vu ses terres confisquées par l'aristocratie
anglaise et ses paysans maintenus dans une pauvreté extrême. A eux, la peine de
survivre ; mais aux autres, les châteaux, les feux d'artifice et les fêtes
brillantes. Entre les deux, un jeune Anglais, John Fielding, ému par la
population dont l'image se confond avec celle d'une Irlandaise flamboyante,
Kathleen. Quel parti rejoindra-t-il ? Celui des riches ou des pauvres ? Des
Anglais ou des Irlandais ? Des Anglicans ou des Catholiques ? Les haines
ancestrales permettront-elles aux deux jeunes gens d'unir leurs destinées ? Et
la révolte qui gronde ne finira-t-elle pas par tout embraser ?
Mon
avis
Ma
chronique va ressembler à une histoire. Quand j’ai choisi, sur le résumé, de
lire ce roman de Philippe Thomas, je n’ai retenu que « … un jeune Anglais, John
Fielding, ému par la population dont l’image se confond avec celle d’une Irlandaise
flamboyante, Kathleen. »
Sauf
que je n’avais pas imaginé que l’auteur allait planter le décor irlandais et
aussi décrire avec de moult détails par exemple la distance entre deux rails
quand trois sociétés entreprennent de lancer la construction de lignes. Je me
perds dedans et j’abandonne la lecture. Où sont donc John Fielding et Kathleen ?
Ballade
irlandaise est dont mise de côté et je passe à autre chose. Mais, elle me
nargue, cette histoire. Comment ai-je pu me tromper à ce point ?
Je m’y
replonge et me revoilà sur une explication de l’animation de la bouche chez l’être
humain. Il s’agit du physique de Lord Ashton, le patron de John Fielding. J’y
arrive. Il faut noter que l’auteur ne laisse rien au hasard. Il sait
parfaitement de quoi il parle, lui ! Certes, c’est intéressant, mais, le résumé
m’a trompée.
Je
relève des conversations avec des « Votre grâce » à tour de bras. J’accroche !
Petit
à petit, John Fielding me devient familier et sympathique même si l’homme est
assez orgueilleux. Il lui en sera d’ailleurs fait reproche plusieurs fois.
Une
femme, Marisa… Ce n’est pas Kathleen. Il va me falloir en tourner des pages pour
la trouver.
J’accroche
de plus en plus, même si les multiples descriptions m’agacent un peu et
prennent beaucoup de place à mon goût. Je tire mon chapeau à l’auteur pour ses
recherches. Honte à moi qui ne reconnais pas son travail ! Bien sûr que si,
mais je suis noyée et ça me désole.
Parce
que… le comble du comble, c’est que là où l’histoire d’amour va devenir
intéressante, je tourne la page 399 et la page 401 m’annonce « En
attendant la suite… ». Quoi ? J’ai tout lu et je ne connais pas la fin ?
C’est
une chronique différente des autres parce que je ne peux pas dire que je n’ai
pas aimé, mais je ne peux pas dire que j’ai adoré. Alors pour les adeptes des descriptions
historiques, allez-y les yeux fermés, vous allez y trouver votre compte. Pour ceux
qui préfèrent que l’intrigue démarre sur les chapeaux de roues, il faudra
patienter, mais vous accrocherez peut-être.
Philippe
Thomas vous remercie d’ailleurs de l’avoir accompagné pendant les quatre cents
pages, je souris quand je lis ces mots.
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