lundi 22 juin 2020

ZOE BRISBY - Le syndrome de l'hippocampe



Résumé

Le syndrome de l’hippocampe est la recherche du père parfait.
Plusieurs critères doivent être réunis : esthétique, génétique, social… Sans oublier le critère le plus variable : le charme. La somme de tous ces facteurs crée alors le parfait hippocampe.
Lorsque, à 35 ans, Brune se rend compte que la rencontre tant espérée ne se fera pas, elle décide de bouleverser l’ordre naturel des choses et de faire un enfant… toute seule.
Accompagnée de sa meilleure amie Justine, militante végane ayant plus d’un tour dans son sac, elle part au Danemark dans une clinique choisir sur catalogue celui qui pourrait lui convenir.
Avec la complicité de Gunnar, capitaine Haddock danois à l’accent belge, elle commencera sa quête du donneur idéal. L’hippocampe qui transformera le rêve de Brune en bébé.

Mon avis

Brune est blonde !
Quel plaisir de retrouver la plume de ZOE BRISBY. Vous rendez-vous compte ami lecteur, Brune, l’héroïne n’est même pas châtain !
Le ton est donné et je suis ravie.

Tout au long du livre, je la suis avec bonheur et vis avec elle. Elle est en quête d’enfant et son parcours n’est pas banal. Entre rires et émotions, je découvre une plume qui n’a pas changé.

L’amitié est plus que toujours au rendez-vous avec Justine qui ne lâchera rien et qui accompagnera Brune jusqu’au bout.
Quelle n’est pas ma surprise au détour d’une page, de retrouver aussi celle qui m’a tant fait rire avec ses phrases bien à elle. D’ailleurs, je salue le talent de l’auteur et je me demande si au quotidien, Zoé BRISBY est du même acabit. J’adore le style de cet auteur qui les transforme, tout en en gardant le sens. Quel super exercice !

Que de beaux et attachants personnages dans ce roman. Gunnar, le capitaine Haddock avec l’accent belge ne vous laissera pas indifférent et vous fera sourire avec sa manière de s’exprimer. J’ai entendu la Belgique, je vous l’assure.
Je découvre aussi un pays au taux de pauvreté assez faible, alors quand Justine qui fait dans l’humanitaire, souhaite intégrer une mission dans son voyage, elle se rend compte que « Le Danemark était vraiment l’enfer des humanitaires motivés ».

Une réflexion sur la confiance en soi sur la maternité à la sauce ZOE BRISBY « Si la confiance en soi se mesurait à la quantité d’enfants, les mères de famille nombreuse seraient considérées comme des canons et Jennifer ANISTON comme un boudin ! ».

Une femme dans l’air du temps avec un vlog qui indique comment fonctionnent les réseaux sociaux.

Je pique une phrase au fil des pages que j’ai beaucoup aimée « … Le passé est un héritage, le présent un cadeau et l’avenir une surprise ».

Un roman truffé de bons sentiments, plein de peps, vitaminé à souhait, qui met à l’honneur les femmes, leur envie de bébés et le pourquoi, leur remise en question.

Un coup de cœur. Merci ZOE BRISBY d’avoir su garder intacte ta plume, parce que je te lis depuis la solitude du gilet jaune et ton humour est resté le même.

Juste un zest de « À quand la suite » parce que pour moi, il y en a une, forcément !




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