Résumé
Le
syndrome de l’hippocampe est la recherche du père parfait.
Plusieurs
critères doivent être réunis : esthétique, génétique, social… Sans oublier
le critère le plus variable : le charme. La somme de tous ces facteurs
crée alors le parfait hippocampe.
Lorsque,
à 35 ans, Brune se rend compte que la rencontre tant espérée ne se fera
pas, elle décide de bouleverser l’ordre naturel des choses et de faire un
enfant… toute seule.
Accompagnée
de sa meilleure amie Justine, militante végane ayant plus d’un tour dans son
sac, elle part au Danemark dans une clinique choisir sur catalogue celui qui
pourrait lui convenir.
Avec
la complicité de Gunnar, capitaine Haddock danois à l’accent belge, elle
commencera sa quête du donneur idéal. L’hippocampe qui transformera le rêve de
Brune en bébé.
Mon
avis
Brune
est blonde !
Quel
plaisir de retrouver la plume de ZOE BRISBY. Vous rendez-vous compte ami
lecteur, Brune, l’héroïne n’est même pas châtain !
Le
ton est donné et je suis ravie.
Tout
au long du livre, je la suis avec bonheur et vis avec elle. Elle est en quête d’enfant
et son parcours n’est pas banal. Entre rires et émotions, je découvre une plume
qui n’a pas changé.
L’amitié
est plus que toujours au rendez-vous avec Justine qui ne lâchera rien et qui
accompagnera Brune jusqu’au bout.
Quelle
n’est pas ma surprise au détour d’une page, de retrouver aussi celle qui m’a
tant fait rire avec ses phrases bien à elle. D’ailleurs, je salue le talent de
l’auteur et je me demande si au quotidien, Zoé BRISBY est du même acabit. J’adore
le style de cet auteur qui les transforme, tout en en gardant le sens. Quel super
exercice !
Que
de beaux et attachants personnages dans ce roman. Gunnar, le capitaine Haddock
avec l’accent belge ne vous laissera pas indifférent et vous fera sourire avec sa
manière de s’exprimer. J’ai entendu la Belgique, je vous l’assure.
Je
découvre aussi un pays au taux de pauvreté assez faible, alors quand Justine
qui fait dans l’humanitaire, souhaite intégrer une mission dans son voyage,
elle se rend compte que « Le Danemark était vraiment l’enfer des humanitaires
motivés ».
Une
réflexion sur la confiance en soi sur la maternité à la sauce ZOE BRISBY « Si
la confiance en soi se mesurait à la quantité d’enfants, les mères de famille
nombreuse seraient considérées comme des canons et Jennifer ANISTON comme un
boudin ! ».
Une
femme dans l’air du temps avec un vlog qui indique comment fonctionnent les
réseaux sociaux.
Je
pique une phrase au fil des pages que j’ai beaucoup aimée « … Le passé est un
héritage, le présent un cadeau et l’avenir une surprise ».
Un
roman truffé de bons sentiments, plein de peps, vitaminé à souhait, qui met à l’honneur
les femmes, leur envie de bébés et le pourquoi, leur remise en question.
Un
coup de cœur. Merci ZOE BRISBY d’avoir su garder intacte ta plume, parce que je
te lis depuis la solitude du gilet jaune et ton humour est resté le même.
Juste
un zest de « À quand la suite » parce que pour moi, il y en a une, forcément !
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