jeudi 22 mars 2018

Céline Thomas - PINE CREEK


Céline Thomas est née en 1983 dans le nord-est de la France, où elle vit toujours avec son compagnon et ses deux enfants. Passionnée de littérature de l'imaginaire depuis son plus jeune âge, elle a dévoré un nombre incalculable de romans SFFF. Elle affectionne, d'ailleurs, tous les médias du genre, du cinéma aux séries TV, en passant par la BD et les jeux vidéo.
Elle a toujours écrit. Des poèmes, enfant et adolescente, puis des textes musicaux. Elle s'est ensuite lancée dans l'écriture de fiction, ce qui s'est avéré être une véritable révélation pour elle : elle avait véritablement trouvé sa voie. Depuis, elle ne s'arrête plus d'écrire.

Résumé


Peny a toujours été passionnée par les histoires horrifiques et notamment par tout ce qui concerne la mythologie vampirique. Elle a d’ailleurs orienté sa thèse de fin d’étude sur le sujet.

Des années plus tard, embarqué par son mari dans un road trip surprise à travers l’Australie, elle débarque enfin à Pine Creek, qui a inspiré nombre de ses articles sans qu’elle n’y ait jamais mis les pieds. Le village aurait été décimé par des créatures aborigènes dans une orgie sexuelle macabre, au crépuscule de la ruée vers l’or.

Cette virée en amoureux promet de finir en bain de sang... Mais le sang de qui ?

Mon avis

L’auteur m’avait demandé gentiment si j’étais intéressée par une nouvelle vampirique.  Je la remercie pour sa confiance et j’accepte. Ce n’est que 18 pages à lire, alors pourquoi pas. Comme je n’ai pas l’habitude de lire ce genre d’histoire j’étais un peu réticente… J’avoue j’ai un peu peur. Etant donné que, quelque soit la lecture je m’y plonge et je la vis, je me disais que j’allais finir vampiriser. Vous comprenez alors pourquoi ma réticence, j’ai une famille quand même.

Baptiste le mari de Peny lui fait une surprise et l’emmène à Pine Creek. Pour la passionnée de romans d’épouvante, cet endroit mythique la rend folle de joie.  On raconte que : « La légende voulait que des créatures, vampires habités de vie, puissent communiquer avec le monde des esprits. Elles pouvaient asservir une âme pour l’utiliser dans le monde des vivants. Certains mythes contaient même qu’elles pouvaient avoir des rapports sexuels avec des fantômes… Les Talamaurs se nourrissaient des âmes des défunts et dévoraient parfois les cadavres pour posséder leur esprit et en faire des compagnons ».

Rapidement, elle se sent mal à l’aise. Et moi aussi. Je ressens immédiatement l’ambiance sombre. Je salue l’auteur qui a su plonger la pauvre lectrice que je suis dans un malaise désagréable.
Courageuse je continue ma lecture.
Peny prend un bain pour se détendre et oublier cette oppressante sensation.  Elle se retrouve immédiatement plongée dans un cauchemar avec la gérante de l’hôtel et de nombreuses petites créatures rouges…Quand elle hurle de frayeur son mari lui intime d’ouvrir la porte. Ce qu’elle fait en lui tombant dans les bras. Il se moque d’elle, ils font l’amour, elle a tellement envie de lui…

Quand plus tard ils s’endorment, elle sera réveillée toujours par ses cauchemars et une lancinante mélopée Yara-ma-Yha-Who. Baptiste sur le lit dort…
Inquiète, elle sortira du lit et de la chambre….

18 pages qui se dévorent et me vampirisent. Une fin inattendue, des images tellement bien décrites que vous vous y croyez. Je salue l’auteur et si vous aimez ce genre de lecture, courte et efficace, n’hésitez pas. 

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