lundi 29 octobre 2018

Virginie Vanos - Maldonnes


Résumé

Le paisible quotidien de Boris et sa sœur Mélanie est bouleversé par la venue d'une cliente pas comme les autres dans leur épicerie. Mannequin de haute couture, Elisabeth Mayne, les éblouit tous deux par sa grâce et sa sympathie. Les deux femmes se lient rapidement d'amitié, tandis que l'amour naît progressivement dans le cœur de Boris. Mais derrière sa beauté de façade, la célébrité se révèle être une arriviste égocentrique venue semer le trouble. Les apparences sont trompeuses et le jeu de dupes qui s'instaure entre les personnages mène bientôt à un drame inéluctable. À travers le destin tragique de cette idole sacrifiée au culte du paraître, Virginie Vanos entend dénoncer les dangereux travers de la société contemporaine.

Mon avis

Une fois de plus, Virginie Vanos m’a embarquée dans son univers et j’ai lu ce livre d’une traite parce que je voulais connaître la fin.
Au début, je pensais à une romance entre Boris et Elisabeth… Mais c’est sans connaître l’auteure pour qui rien n’est écrit d’avance, et son regard acéré sur les personnages est vraiment plaisant à lire.

Elisabeth Mayne est une star, un mannequin, habillé n’importe comment pour pas qu’on la reconnaisse, quelqu’un de connu, contrairement à Boris et Mélanie qui tiennent une épicerie.  C’est la jeune fille qui va la reconnaître. A partir de là, va naître une amitié que le frère et la sœur vont croire sincère et réciproque. C’est drôle comme le fait d’être reconnue change la donne pour Elisabeth…

L’auteure dépeint ici avec brio, le « paraître » et jusqu’au bout de l’histoire je me suis laissée balader. Le lecteur ne peut pas prédire la fin et c’est ce que j’aime chez Virginie. Je me fais mon film mais il n’est jamais le bon.
Les sentiments de chacun sont décortiqués avec justesse, perspicacité, d’un ton sarcastique et c’est que j’apprécie chez l’auteure.

Les chapitres défilent selon le point de vue de chaque protagoniste et c’est amusant de voir que les idées ne concordent pas. 
Dans cette histoire, j’ai la désagréable impression que ça ne tourne que dans un sens. Les sentiments ne sont pas partagés, le type même de l’égocentrisme, du narcissisme qui sont bien décrits et qui m’agacent. J’avoue, Elisabeth m’énerve au plus haut point, elle ne me plait pas, et je me dis que Boris est bien nigaud…
La gentillesse des uns ne trouve pas d’écho et c’est très frustrant. L’écriture sonne juste hélas, et ça donne beaucoup à réfléchir.

Finalement quand sonne le glas de cette histoire, je me dis …
Mais je vous laisse le soin de vous faire votre propre opinion, votre film, votre fin … mais j’en suis certaine ce ne sera pas celle que vous imaginez et vous vous direz qu’il y avait maldonne.



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