lundi 5 mars 2018

Florian DENNISSON - Liberté conditionnelle


Un ancien bandit, de vieilles connaissances qui refont surface et la police qui s’en mêle : c’est le cocktail explosif de ce roman policier aux allures de polar noir.

Résumé

­­­­Quinze après le casse du siècle, Romeo Brigante croit couler des jours paisibles en jouant les tenanciers de bar, mais il est très vite rattrapé par ses fantômes du passé. En conditionnelle et suivi de près par la commandante Sofia Van Deren et son équipe, il va devoir choisir son camp : tourner définitivement le dos au milieu du banditisme ou refuser de coopérer avec la police et risquer un retour en prison ?
Un petit mot sur l’auteur Florian DENNISSON
Liberté conditionnelle est le deuxième roman de l’auteur. Après « Téléski qui croyait prendre » suivi par plus de 10 000 lecteurs, il décide de se consacrer à vivre de sa plume à 100 %. Il imagine alors un héros « Romeo Brigante » …

Mon avis

Une écriture à la Frédéric Dard, je suis tout de suite conquise.
Romeo Brigante, barman au Shakespeare situé au 56 ( je suis amusée, j’avais lu 36), a purgé une peine d’un peu plus de 13 ans. Superstitieux, alors qu’il pouvait sortir il laisse passer quelques mois pour arriver au chiffre 14. Attachant ce héros. Il est sous liberté conditionnelle et ne veut en aucun cas replonger. Alors quand débarque dans son bar, l’équipe de Mustapha Bénacer il comprend immédiatement que les ennuis vont commencer. Romeo a toujours affirmé qu’il ne reprendrait pas du service et pourtant Bénacer a besoin de lui.

La commandante Sophia Van Deren, jolie rousse, est sur la trace de Mustapha Bénacer depuis des mois. Le Shakespeare est surveillé, aussi elle ne tarde pas à débarquer avec son équipe. Je salue au passage les clins d’œil de l’auteur : Le lieutenant Aymeric Chopin et le capitaine Frédéric Ropert.
Elle veut comprendre pourquoi ces bandits ont débarqué chez Brigante. Romeo affirme qu’il ne le sait pas. Elle va alors faire poser des caméras dans le bar afin de pouvoir surveiller les allées et venues de l’équipe de Bénacer.

Giuseppe Brigante est le papa de Romeo. Il est placé dans une maison de retraite. Il est en bonne santé, amoureux de Mireille, et reçoit toujours avec plaisir son fils avec qui il joue à la belote. Ils sont très proches.

Éléonore dite Léo débarque un jour dans le bar. Elle se dit être la fille du barman. Sa maman ? une ex, qu’il a aimée et qu’il a dû quitter quand il a été emprisonné. Il n’a jamais su qu’il avait une fille. Ému par cette jolie fille qui est la sienne, il savoure. Je suis amusée par les propos de l’auteur qui semble apprécier les enfants « grands ».

Bénacer a compris la faiblesse de Brigante.

Même si Romeo Brigante est très doué et qu’il réussit à jouer sur les deux tableaux, je pense que c’est un peu facile, tout roule trop bien comme sur des roulettes. Je ne me trompe pas.

Alors, vous lecteur tout comme moi, vous tournez les pages à vive allure tout en savourant la plume de l’auteur, vous désirez savoir… Florian Dennisson sait manier le suspense, il vous tient en haleine, et quand vous croyez que tout est fini… Non, ça continue. Comme Romeo vous vous dites qu’il y a quelque chose qui cloche.

Brigante est un héros qui a payé sa dette, Il n’a jamais parlé, ce n’est pas une balance. Il y a bien quelqu’un derrière vous ne pensez pas comme moi ?
Je ne souhaite qu’une chose à ce Romeo Brigante : de devenir un nouveau San Antonio et de nous emmener rapidement dans d’autres aventures.

Si vous aimez les bons polars, le suspense, les courses poursuites, un brin d’émotion, n’hésitez pas,
« Liberté conditionnelle » est écrit pour vous, continuez alors tout comme moi à faire vivre cette histoire.  


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