Résumé
Une jeune esclave peut-elle faire tomber un Empire
?
Lorsqu'elle retrouve son village en feu et son
chien éventré, Ameyal se jure d'exterminer les Aztèques qui les attaquent. Mais
son courage et sa volonté ne peuvent rivaliser contre les guerriers.
Elle perd tout, famille, amis, son village est
détruit et elle est emportée.
Rabaissée à l'état d'esclave, plongée dans un harem
où les intrigues font loi, où sauver sa peau se joue derrière chaque porte,
Ameyal doit faire face aux pires injustices, trahisons et humiliations.
Au-delà de ces épreuves, une question s'impose :
existe-t-il une cage assez grande pour retenir la fille de l'aigle ?
Mon avis
Me voilà plongée dans le monde des Aztèques et ça
commence fort ! J’adore quand l’histoire débute en dialogue. Pas de temps
morts, c’est impressionnant.
La brutalité est de mise, ça ne rigole pas avec ce
peuple. Ne vous attendez pas à une histoire romantique, vous seriez déçus, mais
à une guerrière dans l’âme oui !
J’ai beaucoup aimé Ameyal. Sa détermination
toujours, au péril de sa vie.
De nombreux personnages gravitent autour d’elle
comme Nicté, Izelka, Coatzin, Xalaquia,
Cipetl, Tene. Un nid de crabes. Même moi, je me demandais à qui faire confiance,
et j’avais envie de lui murmurer de faire attention et qu’elle allait se faire duper.
La cohabitation avec des femmes telles que les esclaves
d’intérieur ou d’extérieur (elles n’ont pas les mêmes tenues, et Ameyal est une
esclave d’extérieur) ou les concubines, dans le harem ou pas, la jalousie est
partout. Les grades de première, deuxième ou troisième sœur m’a fait sourire,
parce que finalement, cette jalousie on a la retrouve aussi ailleurs que dans
un harem et les différents grades aussi …
Il y a quand même une certaine solidarité qui
permet à la lectrice que je suis de respirer un peu.
Ameyal n’a qu’un but, approcher le grand Maître
Ahuizotl et intégrer l’école du harem. Elle fera tout pour y parvenir et le
lecteur sera tenu en haleine jusqu’au bout du livre.
Elle risquera sa vie plusieurs fois, elle sera
enfermée, elle sera utilisée pour des fins personnelles et moi j’admire sa
pugnacité. Jamais, elle ne renoncera.
Je salue l’écriture d’Éric Costa que je ne
connaissais pas. Il a réussi à me faire aimer cette Ameyal. Il est parvenu à me
faire changer d’avis au cours de la lecture. Je ne pensais pas à être accrochée
autant à cette histoire, et je me disais que la suite ne m’intéresserait probablement
pas.
C’était sans compter sur l’habileté de l’auteur qui
a su me captiver jusqu’au bout et qui m’a laissée sur un beau cliffhanger qui m’a
décidée immédiatement à commander la suite.
Alors, à votre tour, laissez-vous envoûter par le
regard de jade d’Ameyal et suivez là dans « La voie du Papillon »
qui fera l’objet d’une prochaine chronique.
Merci Éric Costa pour cette découverte et merci
pour votre confiance renouvelée.
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