L’auteure Marie-Bernadette Dupuy nous promène dans sa
Charente natale le lecteur pourra dans cette histoire reconnaître » la
vallée de L’Anguienne qui possède des falaises calcaires et plusieurs grottes
dont certaines aménagées en habitats troglodytes et des sous-bois de buis
millénaires ».
Si vous aimez les histoires familiales, les romances, sur un
fond de seconde guerre mondiale, ce roman est pour vous.
Résumé du tome 1
Orpheline depuis sa plus tendre enfance, Abigaël a été élevée par la
sœur de sa mère, Marie. Mais la destruction de leur maison par les
bombardements de juin 1940 contraint la jeune fille et sa tante à demander
l’hospitalité à son oncle paternel, Yvon, fermier aisé de la vallée de
l’Anguienne. Celui-ci accepte… à contrecœur. Son épouse et lui se méfient
d’Abigaël qui a hérité des dons de médium de sa mère et d’une longue lignée
d’aïeules. Depuis don adolescence, elle communique avec les âmes errantes et
les guide vers la lumière. Dans cette vallée de la Charente au paysage escarpé
et sauvage, se croisent résistants, collabos et soldats allemands. Pour se
faire une place tant dans cette famille que dans cette région, Abigaël, hantée
par la vision d’une belle femme brune, décide de mettre son don au service des
Justes.
Mon avis
Habituée aux romans de Marie-Bernadette Dupuy, je n’ai pas été déçue
par cette nouvelle histoire. L’auteure aime les héroïnes qui ont du caractère
et Abigaël ne déroge pas à la règle, agissant selon son cœur et n’hésitant pas
à se mettre en danger. Dans ce premier tome, elle va découvrir son premier
amour et aussi développer son don de médium qui tout au long du livre nous
captive et nous emmène dans un monde où elle rencontre des âmes qui cherchent
la lumière.
Il faut reconnaître que parler avec des âmes errantes que seule Abigaël
voit et qui lui provoque certains malaises surprend le lecteur comme il
surprend les personnes autour de la jeune fille qui ne voient rien mais qui
l’entendent parler. Abigaël n’est pas toujours comprise et peut-être prise pour
une sorcière ou une fille qui veut se faire remarquer. Cela lui amènera
d’ailleurs quelques déboires.
Dans cette histoire, il est fait référence à Claire Roy de la Vallée
des Eaux Claires, héroïne d’une autre histoire chère à l’auteur « Le
moulin du Loup » mais le lecteur n’est pas obligé d’avoir suivi son
aventure, Abigaël de par son don en expliquera le principal.
J’ai attendu la suite avec impatience qui a répondu à mes attentes.
Résumé du tome 2
Mars 1944. La guerre n’en finit pas. La résistance s’accentue, opposant
les soldats allemands et les « combattants de l’ombre » dont fait
partie Adrien, le jeune homme qu’aime Abigaël de tout son cœur. La messagère
des anges revoit enfin Claire, la belle dame brune du Moulin du Loup qui s’est
réfugiée au Château de Torsac avec Sauvageon. Cruellement éprouvée par la mort
de Jean, son grand amour, Claire aspire à retrouver sa famille. Abigaël tente
de la consoler et lui promet de l’aider.
Grâce à un esprit bienveillant qu’elle croit être sa mère décédée, la
jeune femme trouve une clé qui permet d’espérer un avenir meilleur. Malgré les
épreuves cruelles qu’elle subit, Abigaël aura-t-elle enfin la chance de vivre
sans réserve son amour pour Adrien ?
Mon avis
J’ai retrouvé Abigaël avec plaisir, mais c’est une femme que j’ai retrouvée,
non pas une gamine. Elle n’hésite pas à braver son oncle, sa tante qui l’a
élevée et elle met ainsi en danger toute la famille, car un capitaine allemand
est plein de haine pour cette famille, il se rappelle d’une certaine Claire et
d’un certain loup Sauvageon. Il n’a rien oublié et veut faire payer Abigaël qui
est une très jolie jeune fille.
L’auteure écrit jour après jour, ainsi j’ai vécu avec les personnages
jour après jour et il me semblait faire partie de leur vie et d’être un témoin
invisible de leurs aventures. Quand les dernières pages se tournent, je suis
comme Abigaël, seule… Pour citer l’auteure à la fin du livre « Pour Abigaël,
une longue attente commençait. »
Une suite peut-être ? En tout cas, l’attente aussi commence pour
les lecteurs.
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