« Un malheur n’arrive
jamais seul,
il est suivi de plusieurs bonheurs, petits ou grands… »
Résumé
C’est le grand jour ! Ce matin, une employée
modèle de la firme Poplait, une
trentenaire qui ne vit et ne respire que pour le géant du yaourt, doit présenter
un dossier capital au grand patron. Manque de chance, un pneu de sa voiture
crève.
Bloquée au bord de la route, alors que le dépanneur
tarde, les rencontres improbables s’enchaînent. Un clochard philosophe, une
mamie fan de vodka, un neurochirurgien croisent son chemin pour,le meilleur …
et pour le pire !
Pendant que son ami Marc fait tout pour empêcher sa
patronne hystérique de la renvoyer, la jeune femme réalise que dans son obsession
à réussir sa vie professionnelle, elle a peut-être laissé le bonheur filer
entre ses doigts. Une panne et un gilet jaune peuvent vraiment vous faire
réfléchir…
Mon avis
Quelle bonne idée d’avoir commencé ce livre avant d’aller
au lit. Pourquoi ? Tout simplement parce que cette histoire vous fait rire
pratiquement du début jusqu’à la fin, parce que vous avez envie de savoir
comment ça va se terminer, parce que les répliques sont tellement drôles et
tellement vraies qu’elles pourraient venir de vous. D’accord vous n’avez plus trop envie de
dormir, vous avez les yeux grands ouverts et le rire prêt à éclater quand vous
repensez à certaines répliques, mais ça fait tellement du bien de rire.
Le héros de cette histoire est le gilet jaune, mais
oui, pas de prénom pour celle qui le porte. L’auteur a bien évité de la nommer.
J’ai cherché partout. Même quand elle écrit à sa tante, elle signe « ta
nièce », et quand elle écrit à son assureur « une cliente mécontente ».
Parce que sur le bord de la route, quand elle est en panne, cette employée
modèle de chez Poplait, elle écrit.
Il faut bien passer le temps quand on attend une dépanneuse pour réparer une
crevaison. Du pur bonheur la conversation téléphonique avec l’assureur. Elle
tarde tellement cette dépanneuse que le gilet jaune sur le bord de la route à l’occasion
d’en rencontrer des gens :
*
Un clochard qui a dormi derrière elle dans les
buissons et qui va lui offrir des gâteaux et qui lui annonce le plus simplement
du monde qu’il a quitté son poste de professeur de philosophie pour vivre derrière
son arbuste pour faire l’expérience de l’épicurisme et qui lui dit que peut-être
cette crevaison peut changer sa vie.
*
Une mamie qui va à son cours d’aqua bike et qui
lui offre de la tisane vodka.
* Un gamin en avance sur son âge qui la remet en
place en lui expliquant qu’elle ne fait que se plaindre alors qu’elle devrait
tirer profit de la situation
*
Deux gendarmes en moto qui vont lui mettre une
contravention parce que son triangle de signalisation n’est pas à la distance
réglementaire.
*
Un groupe de jeunes en voiture qui va la draguer
sans s’arrêter
* Un bel homme Sam qui va lui proposer de la
dépanner et l’emmener prendre un petit déjeuner et la déposer à son bureau.
Elle va refuser, les gendarmes qui ayant bien fait comprendre qu’on
n’abandonnait pas son véhicule au bord de la route.
* Son ex Gian Carlo qui est en fait le fils du
patron et qui croit qu’elle craque toujours pour lui.
C’est à ce moment-là
que Sam, reviendra avec une roue de secours qu’elle n’avait pas dans sa
voiture. Le talent de l’auteur pour nous embarquer dans son délire prend toute
son ampleur quand elle fait croire à Gian Carlo que Sam est son nouvel amoureux
et qu’il est neurochirurgien. Les dialogues sont hilarants. Du pur bonheur.
Voiture réparée, elle
grimpe au volant pour se rendre compte qu’elle ne démarre plus. Quand arrive la
dépanneuse pour « une crevaison », le chauffeur ne peut rien pour
elle, il n’a pas de camion pour la remorquer, il repart la chercher.
Et pendant ce temps
le meilleur ami du gilet jaune, Marc, avec qui elle est toujours en relation
téléphonique pour faire passer le message à sa chef Gladys : Surtout ne
pas laisser le dossier important à sa collègue Agnès surnommé « la
fouine » essaie de pallier à son absence, mais a du mal à avaler que sa
meilleure amie ait un fiancé dont elle ne lui a jamais parlé : un
neurochirurgien. C’est Gian Carlo qui l’a dit. Il s’ensuit alors une
explication musclée au téléphone.
Sur le bord de la
route, le gilet jaune verra passer les grands patrons, de son entreprise et de
celles des concurrents, avec des japonais ou des chinois ?
Elle se demandera
alors ce qu’il se trame et l’impatience grandit pour arriver à temps pour sa
présentation au boulot.
Sam reviendra une
autre fois pour lui raconter qu’en fait il est détective. Il connaît tout d’elle.
C’est son père dont elle ne connaissait pas l’existence qui désirait qu’il la
suive parce qu’il veut lui proposer un travail. Il est décédé et a tout prévu
pour qu’elle devienne la nouvelle patronne de Poplait.
Quand toujours
affublée de son gilet jaune, elle arrivera devant les locaux de son entreprise,
dans la dépanneuse de « Miche&Fils », elle aura appris de son ami
qu’elle est licenciée et qu’elle ne peut plus rentrer dans les bureaux. Que
décidera-telle pour sauver les employés qui vont perdre leur emploi ?
Acceptera-t-elle son nouveau poste ? Son père a -t-il eu raison de lui
faire confiance ? Comment entrer dans les locaux avec un badge qui ne
fonctionne plus ? Que va devenir Gian Carlo le fils du patron à qui devait
revenir l’entreprise ?
Je vous laisse le
découvrir avec tout le talent de Zoe BRISBY.
Dorénavant, je ne
regarderai plus les gilets jaunes assis sur le bord de la route de la même
façon, c’est fou ce que ça peut changer une vie.
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