Fervente lectrice, passionnée de voyages
et d'itinéraires méconnus, Anna B. Gabrielle s'inspire entre autres de
l'onirisme du « Petit Prince » et de l'univers de Boris Vian ou de David
Foenkinos, pour délivrer sa réalité dans cette « autobio-géographie » pleine de
sensibilité. « Je cours toujours dans les aéroports » est son premier roman.
Résumé
Perdue
dans une vie où elle ne distingue plus ses propres contours, Lucie part se
perdre au bout du monde pour se retrouver elle-même. Un aller simple en poche,
elle quitte sa Bretagne natale pour s'envoler vers l'Amérique du Sud et
découvrir ses trésors, bien souvent humains... Car les souvenirs et les
paysages les plus précieux sont ceux que l'on possède en nous, et ils se
présentent là où l'on s'y attend le moins.
Mon avis
Moi
qui n’aime pas du tout les aéroports, qui suis très casanière, qui rechigne
pour partir parce que j’aime mon petit cocon … Je me suis laissée embarquée par
l’auteur et je la remercie pour ce voyage au bout du monde.
J’ai
beaucoup aimé pour ne pas dire que j’ai adoré.
C’est
un formidable voyage. Mon imagination s’en est donné à cœur joie : Je
voyais les paysages et j’y étais presque.
J’ai
voyagé avec Lucie. J’ai souffert avec Lucie. J’ai porté son sac à dos. Je l’ai
remis sur mes épaules, comme un fardeau qu’on a déposé un jour, et qu’il faut
reprendre aussi un jour. J’ai partagé ses émotions, ses peines, ses
découvertes. J’ai souffert avec elle, j’ai été malheureuse comme elle…
Lucie
part au bout du monde pour oublier… un mari qu’elle aime Lucas mais qui ne lui
apporte pas ce qu’elle veut. Elle quitte aussi Pablo. Il la connaît bien Pablo.
Elle
a ses amis et elle se découvre une amie Léa avec qui elle fume, elle boit…
Puis
un jour, Lucie prend son sac à dos, saute dans le RER et c’est la fuite en
avant. Elle arrive à l’aéroport.
Rio
de Janeiro
Un
bus, des rues grouillantes de monde…Lucie n’y trouve pas sa place. Elle reprend
son sac.
Une
autre terre Le Paraguay.
Lucie
aime peindre et ce pays brille de mille couleurs. Elle s’y installe. Elle aime
les enfants, elle trouve un travail et un collègue Marcelo. Ils parlent
beaucoup, elle pleure beaucoup. Elle reprendra son sac à dos.
L’argentine
et la Patagonie, un petit village El Chalten.
Elle
cherche, Lucie. Est-ce qu’elle sait au moins ce qu’elle cherche ? Elle y
fait des rencontres : Ana, Martin, Diego, Maria, Juan. Tous avec des
histoires qui leur ont fracassé le cœur. Comme elle.
Lucie
veut donner alors qu’elle se sent tellement vide.
Elle
est très attachante cette héroïne, et parfois tellement triste. Toujours en
quête de… Qu’est-ce qu’elle cherche ? L’oubli ? Elle rêve toujours de
Lucas son mari et Pablo à qui elle pouvait tout dire, lui manque.
150
matins. Loin de la France, de son travail. Nouvelles rencontres. Tom, Etienne.
La
route 40, un bus, la poussière… Toujours plus loin.
Et
puis, il y a Luis.
210
matins…
Le
Pérou
Luis…
D’aéroports
en aéroports, sur la route, dans les bus, sur la plage …
Lucie
a trouvé ce qu’elle cherchait… Un an de voyage, un an …
Très
belle histoire.
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