samedi 7 avril 2018

Anna B. Gabrielle - Je cours toujours dans les aéroports


Fervente lectrice, passionnée de voyages et d'itinéraires méconnus, Anna B. Gabrielle s'inspire entre autres de l'onirisme du « Petit Prince » et de l'univers de Boris Vian ou de David Foenkinos, pour délivrer sa réalité dans cette « autobio-géographie » pleine de sensibilité. « Je cours toujours dans les aéroports » est son premier roman.

Résumé



Perdue dans une vie où elle ne distingue plus ses propres contours, Lucie part se perdre au bout du monde pour se retrouver elle-même. Un aller simple en poche, elle quitte sa Bretagne natale pour s'envoler vers l'Amérique du Sud et découvrir ses trésors, bien souvent humains... Car les souvenirs et les paysages les plus précieux sont ceux que l'on possède en nous, et ils se présentent là où l'on s'y attend le moins.

Mon avis

Moi qui n’aime pas du tout les aéroports, qui suis très casanière, qui rechigne pour partir parce que j’aime mon petit cocon … Je me suis laissée embarquée par l’auteur et je la remercie pour ce voyage au bout du monde.

J’ai beaucoup aimé pour ne pas dire que j’ai adoré.
C’est un formidable voyage. Mon imagination s’en est donné à cœur joie : Je voyais les paysages et j’y étais presque.

J’ai voyagé avec Lucie. J’ai souffert avec Lucie. J’ai porté son sac à dos. Je l’ai remis sur mes épaules, comme un fardeau qu’on a déposé un jour, et qu’il faut reprendre aussi un jour. J’ai partagé ses émotions, ses peines, ses découvertes. J’ai souffert avec elle, j’ai été malheureuse comme elle…

Lucie part au bout du monde pour oublier… un mari qu’elle aime Lucas mais qui ne lui apporte pas ce qu’elle veut. Elle quitte aussi Pablo. Il la connaît bien Pablo.
Elle a ses amis et elle se découvre une amie Léa avec qui elle fume, elle boit…
Puis un jour, Lucie prend son sac à dos, saute dans le RER et c’est la fuite en avant. Elle arrive à l’aéroport.

Rio de Janeiro
Un bus, des rues grouillantes de monde…Lucie n’y trouve pas sa place. Elle reprend son sac.
Une autre terre Le Paraguay.
Lucie aime peindre et ce pays brille de mille couleurs. Elle s’y installe. Elle aime les enfants, elle trouve un travail et un collègue Marcelo. Ils parlent beaucoup, elle pleure beaucoup. Elle reprendra son sac à dos.

L’argentine et la Patagonie, un petit village El Chalten.
Elle cherche, Lucie. Est-ce qu’elle sait au moins ce qu’elle cherche ? Elle y fait des rencontres : Ana, Martin, Diego, Maria, Juan. Tous avec des histoires qui leur ont fracassé le cœur. Comme elle.
Lucie veut donner alors qu’elle se sent tellement vide.
Elle est très attachante cette héroïne, et parfois tellement triste. Toujours en quête de… Qu’est-ce qu’elle cherche ? L’oubli ? Elle rêve toujours de Lucas son mari et Pablo à qui elle pouvait tout dire, lui manque.

150 matins. Loin de la France, de son travail. Nouvelles rencontres. Tom, Etienne.  
La route 40, un bus, la poussière… Toujours plus loin.
Et puis, il y a Luis.

210 matins…
Le Pérou

Luis…

D’aéroports en aéroports, sur la route, dans les bus, sur la plage …

Lucie a trouvé ce qu’elle cherchait… Un an de voyage, un an …


Très belle histoire.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire