Résumé
Il était une fois... Moi ! Alice ! jeune femme
douce et timide dans la trentaine (on ne demande JAMAIS son âge exact à une
femme !). Célibataire. 90/60/90 (enfin, à peu près... à la louche quoi ! à la
bonne grosse louche !). De loin et sans lunettes, on me dit que je ressemble
assez à Émily Blunt… Heureuse propriétaire d’un chien-saucisse et de deux
perruches. Je demeure en pleine campagne berrichonne où je tiens le restaurant
familial depuis que maman (contrainte et forcée) m’a passé la main. Je bous
souvent intérieurement et je ne sais pas pourquoi je n’arrive jamais à me
lâcher ! C’est un peu comme si le chanteur de Kiss était coincé dans le corps
d’Édith Piaf ou comme si on voulait apprendre à mordre à un ours en peluche. Je
ne suis donc ni une princesse de conte de fées ni une icône mode du XXIe siècle
à la Kim Kardashian, vous l’aurez peut-être remarqué… Ainsi, commence «
l’histoire de ma vie » ! Jusqu’ici, je me suis toujours évertuée à ne pas me
montrer trop gourmande et j’ai goûté, avec parcimonie, aux plaisirs de la vie.
Mais, un jour, mon petit château de convenances et de solitudes s’est envolé
aux quatre vents... tout ça à cause d’un food-truck installé devant ma porte et
de son séduisant propriétaire !
Mon avis
J’ai choisi tout d’abord ce livre pour sa
couverture… parce qu’il y a beaucoup de rouge et que c’est ma couleur préférée.
Comme quoi quelquefois, choisir un livre ne tient pas à grand-chose, une
couleur ! Bravo pour l’auteur qui s’échine à écrire quelque chose de
formidable, mais non, le lecteur ne choisit même pas pour le résumé, mais pour
la couverture ! Un comble !
Puis…
4ème de couverture qui démarre par « Il
était une fois … » C’est sûr je ne me suis pas trompée, je vais aimer.
Et j’ai aimé ! Du début à la fin. Je l’ai lu
comme on déguste une…madeleine ! Vous connaissez ? Cette friandise qui
accompagne le thé, le café, le chocolat ? Fondante dans la bouche, sucrée,
avec des pépites ou pas. A propos, en parlant de pépite, ce livre en est une.
Vous prenez un restaurant qui a déjà pas mal d’heures
de vol, une propriétaire avec un chien saucisson sur patte, normal pour une
cuisinière, une maman assez autoritaire, un papa disparu mais qui a laissé son
savoir-faire, des amis, des clients, un maire, et … un food-truck.
Vous mélangez le tout, et vous entrez dans le monde
d’Alice. Pas au pays des merveilles, quoique ça aurait pu, ne serait-ce que
pour le nom d’une autre pâtisserie qu’on déguste souvent pendant la période de
carnaval. Pas de lapin qui crie « je suis en retard » mais un corbeau
qui non pas comme dans la fable de Jean de Lafontaine pique le camembert du renard,
non, celui-là aimerait bien piquer le restaurant d’Alice et il va s’y employer de
drôle de manière. Mais Gabriel veille un peu comme l’archange. Mais qui Gabriel ?
Des fous rire, des recettes, des ambiances de
marché, des réunions sympas dans la salle qui font penser à « la partie de
carte » de Pagnol. Un bijou, je vous dis ! Je m’y suis vue dans cette
salle avec les clients, et j’aurais bien aimé m’asseoir à une table et me faire
servir.
Ambiance conviviale et moi j’y mettrais facilement
4 étoiles dans le Michelin, rien que parce que je m’y sens bien et que je la
sens vraie cette cuisine Berrichonne.
Dégustez-le ce roman, croquez-le, et redemandez-en,
il est sucré, il glisse tout seul, il est … comme la couverture rouge, à aimer
tout simplement.
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