Cogitateur
chronique, Jean-Baptiste VAN DYCK voyage, songe et griffonne ses histoires
depuis l'adolescence. Le futur comme préoccupation entêtante, il anime et
articule ses récits d'une écriture clinique et dynamique, ancrée dans le réel
de nos sociétés.
Résumé
Un infirmier, Antoine, est fou amoureux de sa
collègue. Il idéalise son désir ardent dans ses pensées et ne voit pas la
réalité de son quotidien lui échapper complètement. Une ambiance de service
psychiatrique en mode nocturne. Une veillée habituelle, l'accalmie avant la
monstruosité.
Suivi de 5
nouvelles d'anticipation sociétales et réalistes, ayant pour cadre un monde de
demain pas très éloigné de celui dans lequel nous évoluons déjà. Une
anticipation violente mais vivante.
Mon avis
Je ne sais pas si le but était de me faire rire,
mais c’est ce qui s’est produit. Pourtant, ce n’est pas comique du tout. C’est
même plutôt de l’humour noir.
Mais, c’est tellement décalé, loufoque, que je n’ai
pas pu m’empêcher d’applaudir aux histoires de cet auteur que je découvre.
Jean-Baptiste Van Dyck, cogitateur… J’ai cherché ce que voulait dire ce mot. Je
connaissais bien le mot cogitation qui veut dire réflexion. Je me suis donc dit
que cet auteur cogitait.
Mais, c’est qu’il cogite bien le bougre !
Ah, et ce qui m’a amusé… c’est que votre nom Monsieur
Van Dyck, est le même que Bert dans Mary Poppin’s … Mon imagination est
terrible, la vôtre aussi soit-dit en passant. Alors vous m’embarquez dans des
paysages enchantés ? pas du tout ! Sur les toits de Londres ?
Peut-être…
A l’image de ces histoires, ma chronique va être
décalée. Je ne peux pas rester sérieuse quand je lis dans la nouvelle d’anticipation,
vous lisez bien d’anticipation, c’est-à-dire que l’auteur anticipe ce qui va
arriver parce qu’il a bien cogité quand même, et pardonnez -moi mais nous n’allons
pas nous en sortir vivant, bon ça nous le savions déjà, mais franchement quand l’auteur
parle des frères Gogoolard, je souris, parce que je songe à Google immédiatement.
Ces frères, avec le titre cortex, me font penser aux frères Bogdanov. Dans
cette histoire, ils ne reculent devant rien. Qui les Frères Gogoolard ?
Allez savoir …
La nouvelle qui démarre le livre est atroce.
Pourtant quand je lis qu’un infirmier est fou amoureux de sa collègue, je pense
romance.
Pour le coup le lecteur n’est pas déçu. Le ton du
livre est donné. J’avoue quand même m’être posé la question de savoir si tout
le livre était de cet acabit.
Franchement, c’est un livre à découvrir. J’ai
beaucoup aimé. Alors même si la couverture vous fait un peu froid dans le dos,
ne vous laissez pas influencer. Foncez, lisez, cogitez avec le cogitateur, et
vous découvrez qu’il n’a pas forcément tort, et que même si vous êtes interpellé,
restez confiants, et cogitez dans l’autre
sens.
Merci pour cette chouette chronique très spontanée et qui respire l'authenticité ! ;) JB
RépondreSupprimerMerci. Heureuse qu'elle vous plaise.
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