lundi 5 novembre 2018

Jean-Baptiste VAN DYCK - Blouse Blanche



Cogitateur chronique, Jean-Baptiste VAN DYCK voyage, songe et griffonne ses histoires depuis l'adolescence. Le futur comme préoccupation entêtante, il anime et articule ses récits d'une écriture clinique et dynamique, ancrée dans le réel de nos sociétés.


Résumé

Un infirmier, Antoine, est fou amoureux de sa collègue. Il idéalise son désir ardent dans ses pensées et ne voit pas la réalité de son quotidien lui échapper complètement. Une ambiance de service psychiatrique en mode nocturne. Une veillée habituelle, l'accalmie avant la monstruosité.

 Suivi de 5 nouvelles d'anticipation sociétales et réalistes, ayant pour cadre un monde de demain pas très éloigné de celui dans lequel nous évoluons déjà. Une anticipation violente mais vivante.

Mon avis

Je ne sais pas si le but était de me faire rire, mais c’est ce qui s’est produit. Pourtant, ce n’est pas comique du tout. C’est même plutôt de l’humour noir.
Mais, c’est tellement décalé, loufoque, que je n’ai pas pu m’empêcher d’applaudir aux histoires de cet auteur que je découvre. Jean-Baptiste Van Dyck, cogitateur… J’ai cherché ce que voulait dire ce mot. Je connaissais bien le mot cogitation qui veut dire réflexion. Je me suis donc dit que cet auteur cogitait.  
Mais, c’est qu’il cogite bien le bougre !
Ah, et ce qui m’a amusé… c’est que votre nom Monsieur Van Dyck, est le même que Bert dans Mary Poppin’s … Mon imagination est terrible, la vôtre aussi soit-dit en passant. Alors vous m’embarquez dans des paysages enchantés ? pas du tout ! Sur les toits de Londres ? Peut-être…

A l’image de ces histoires, ma chronique va être décalée. Je ne peux pas rester sérieuse quand je lis dans la nouvelle d’anticipation, vous lisez bien d’anticipation, c’est-à-dire que l’auteur anticipe ce qui va arriver parce qu’il a bien cogité quand même, et pardonnez -moi mais nous n’allons pas nous en sortir vivant, bon ça nous le savions déjà, mais franchement quand l’auteur parle des frères Gogoolard, je souris, parce que je songe à Google immédiatement. Ces frères, avec le titre cortex, me font penser aux frères Bogdanov. Dans cette histoire, ils ne reculent devant rien. Qui les Frères Gogoolard ? Allez savoir …

La nouvelle qui démarre le livre est atroce. Pourtant quand je lis qu’un infirmier est fou amoureux de sa collègue, je pense romance.
Pour le coup le lecteur n’est pas déçu. Le ton du livre est donné. J’avoue quand même m’être posé la question de savoir si tout le livre était de cet acabit.

Franchement, c’est un livre à découvrir. J’ai beaucoup aimé. Alors même si la couverture vous fait un peu froid dans le dos, ne vous laissez pas influencer. Foncez, lisez, cogitez avec le cogitateur, et vous découvrez qu’il n’a pas forcément tort, et que même si vous êtes interpellé,  restez confiants, et cogitez dans l’autre sens.

3 commentaires:

  1. Merci pour cette chouette chronique très spontanée et qui respire l'authenticité ! ;) JB

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  2. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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