Résumé
Dans
ce quartier pavillonnaire de la région Nantaise, la vie est bien tranquille et
les histoires se font rares. Cependant, une nuit de Novembre, plusieurs
maisonnées sont réveillées par un interlocuteur qui les met en garde contre les
Leverger, une famille discrète récemment installée dans le quartier. Glaciales
vérités ou odieuses calomnies ? La voix au téléphone dénonce des faits
malveillants, voire abominables. Pour Madame Mirange c'est décidé ! Elle ira
jusqu'au bout pour connaître la vérité.
Mon
avis
C’est
le deuxième livre que je lis de cet auteur et je suis agréablement surprise. En
effet, la plume a pris de l’assurance et c’est avec plaisir que je me plonge
dans cette enquête policière menée par une
Madame Mirange qui veut absolument connaitre la vérité.
Tout
commence par un coup de fil et alors s’enchainent les situations vues et ressenties
par les différents protagonistes. Le décor est bien planté et je suis
rapidement happée par l’histoire de ce mystérieux coup de téléphone.
J’aime
beaucoup la manière qu’a Isabelle Bergi de nous immerger immédiatement dans l’atmosphère
d’un quartier. J’ai l’impression de me retrouver dans l’ambiance des desperate
housewives où tout le monde se connait sans vraiment se connaître. La curiosité
des voisins est largement retranscrite ici et ça me fait sourire, car sans
vouloir savoir la vérité, tout le monde a bien envie d'être au courant. Les
langues vont bon train, et chacun raconte à sa manière ce qu’il pense.
Pourtant,
l’ensemble reste assez guindé, car l’auteur nous met du Madame Mirange, madame
Mareuil, Mr et Madame Chanvret, pour ponctuer ses dialogues et ça me plait
bien. Les rencontres autour d’un café et d’une tarte tournent plus ou moins
court, à cause des différents caractères qui se heurtent. Pas d’amitié dans ces
rencontres entre voisins, juste une curiosité un peu malsaine au début.
Ce
qui me fait rire, c’est qu’il ressort de toute cette histoire, que les hommes se
veulent assez discrets et que c’est les femmes qui papotent et racontent et
agissent. Seraient-elles de vraies commères, des concierges ? La gent masculine
est beaucoup plus réservée et ne cesse de répéter que ça ne la regarde pas et
que si ça dégénère, elles l’auront bien cherché.
J’admire
la pugnacité de Madame Mirange qui ira jusqu’au bout de son enquête, contre
parfois l’avis de son mari.
Quand
la vérité éclatera, je reconnais bien là, la réaction des différentes familles
qui trouvent tout à coup que leurs voisins dénigrés ne sont pas si mal que ça.
Il
y a toutefois de beaux sentiments et je me suis laissée émouvoir.
Je
vous invite à découvrir l’histoire de ce mystérieux pavillon 17. Mais que
s’y passe-t-il donc à l’intérieur ? Méfiez-vous des coups de téléphone, on ne
sait jamais, qui est au bout du fil.
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