jeudi 12 décembre 2019

Isabelle BERGI - Pavillon 17



Résumé

Dans ce quartier pavillonnaire de la région Nantaise, la vie est bien tranquille et les histoires se font rares. Cependant, une nuit de Novembre, plusieurs maisonnées sont réveillées par un interlocuteur qui les met en garde contre les Leverger, une famille discrète récemment installée dans le quartier. Glaciales vérités ou odieuses calomnies ? La voix au téléphone dénonce des faits malveillants, voire abominables. Pour Madame Mirange c'est décidé ! Elle ira jusqu'au bout pour connaître la vérité.

Mon avis
C’est le deuxième livre que je lis de cet auteur et je suis agréablement surprise. En effet, la plume a pris de l’assurance et c’est avec plaisir que je me plonge dans cette enquête policière  menée par une Madame Mirange qui veut absolument connaitre la vérité.
Tout commence par un coup de fil et alors s’enchainent les situations vues et ressenties par les différents protagonistes. Le décor est bien planté et je suis rapidement happée par l’histoire de ce mystérieux coup de téléphone.
J’aime beaucoup la manière qu’a Isabelle Bergi de nous immerger immédiatement dans l’atmosphère d’un quartier. J’ai l’impression de me retrouver dans l’ambiance des desperate housewives où tout le monde se connait sans vraiment se connaître. La curiosité des voisins est largement retranscrite ici et ça me fait sourire, car sans vouloir savoir la vérité, tout le monde a bien envie d'être au courant. Les langues vont bon train, et chacun raconte à sa manière ce qu’il pense.
Pourtant, l’ensemble reste assez guindé, car l’auteur nous met du Madame Mirange, madame Mareuil, Mr et Madame Chanvret, pour ponctuer ses dialogues et ça me plait bien. Les rencontres autour d’un café et d’une tarte tournent plus ou moins court, à cause des différents caractères qui se heurtent. Pas d’amitié dans ces rencontres entre voisins, juste une curiosité un peu malsaine au début.
Ce qui me fait rire, c’est qu’il ressort de toute cette histoire, que les hommes se veulent assez discrets et que c’est les femmes qui papotent et racontent et agissent. Seraient-elles de vraies commères, des concierges ? La gent masculine est beaucoup plus réservée et ne cesse de répéter que ça ne la regarde pas et que si ça dégénère, elles l’auront bien cherché.
J’admire la pugnacité de Madame Mirange qui ira jusqu’au bout de son enquête, contre parfois l’avis de son mari.
Quand la vérité éclatera, je reconnais bien là, la réaction des différentes familles qui trouvent tout à coup que leurs voisins dénigrés ne sont pas si mal que ça.
Il y a toutefois de beaux sentiments et je me suis laissée émouvoir.
Je vous invite à découvrir l’histoire de ce mystérieux pavillon 17. Mais que s’y passe-t-il donc à l’intérieur ? Méfiez-vous des coups de téléphone, on ne sait jamais, qui est au bout du fil.


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