Résumé
Rose est une jeune-femme solitaire qui vit sa vie en
parenthèse et tient le bonheur à distance. Sa sœur aînée, Anna, et son père,
Georges, l’ont élevée dans la blessure d’un deuil qu’ils n’ont jamais fait.
Rose ne possède aucun souvenir de cette mère perdue à l’âge de deux ans, à
l’exception d’une photo d’elle.
Pourtant, un matin, le destin fait basculer son existence.
Rose est témoin d’un accident et la femme qui meurt dans ses bras lui confie son journal de vie ainsi qu’un message à transmettre : « Dites-leur pour moi que je les aime ».
De cette lecture initiatique naîtra l’envie de tout changer, bousculer les lois familiales, les secrets gardés, les silences, se donner le droit de s’ouvrir enfin aux autres.
Mais quand l’adversité s’entête, la peur reprend parfois ses droits et la mort ses prérogatives.
Rose trouvera-t-elle sa vérité ? Osera-t-elle, enfin, le bonheur ?
Pourtant, un matin, le destin fait basculer son existence.
Rose est témoin d’un accident et la femme qui meurt dans ses bras lui confie son journal de vie ainsi qu’un message à transmettre : « Dites-leur pour moi que je les aime ».
De cette lecture initiatique naîtra l’envie de tout changer, bousculer les lois familiales, les secrets gardés, les silences, se donner le droit de s’ouvrir enfin aux autres.
Mais quand l’adversité s’entête, la peur reprend parfois ses droits et la mort ses prérogatives.
Rose trouvera-t-elle sa vérité ? Osera-t-elle, enfin, le bonheur ?
Mon avis
Je
lis la première phrase :
« Je
m’appelle Rose, tout comme la fleur. Une longue tige acérée d’épines, voilà ce
qu’on peut dire de moi. »
Ce
n’est pas vraiment comme ça que je décrirais une rose. Je suis surprise,
intriguée et un brin indignée. Cette fleur est réputée pour être la reine des
fleurs. Mais la Rose que je découvre dans ce livre est bien loin d’être une
reine. Du haut de son mètre quatre-vingt, elle a le regard fuyant et refuse de
croiser un autre regard. Elle n’a pas confiance en elle et n’a aucune estime d’elle-même.
Elle a 22 ans et ne sait pas ce que c’est que le bonheur. Elle a perdu sa maman
à l’âge de 2 ans.
Entourée
de son père et de sa sœur, tout comme l’héroïne je respire mal et me sens vite
mal à l’aise. Je pense comme elle : Qu’a-t-elle pu faire d’aussi mal pour
que le bonheur ne frappe pas à sa porte ?
Encore
faudrait-il qu’elle le reconnaisse s’il frappait…
Alors
Rose, se nourrit du bonheur des autres en regardant les enfants sortir de l’école,
se demandant ce que ça ferait si une
petite fille venait se jeter dans ses bras… Elle se demande ce que ça fait d’être
entourée par sa maman… Je suis de plus en plus mal à l’aise car moi je sais ce
que ça fait des petits bras qui vous entourent et vous serrent à vous étouffer.
Rose
vit à travers la vie des autres… Heureusement pour elle, elle travaille, elle
dessine. Sait-elle au moins d’où lui vient ce don ? Elle décide donc de quitter la maison
familiale et quitter sa sœur Anna et son père Georges.
Et
tout s’accélère…
Une
rencontre dans son immeuble, Darius qui la salue, mais elle n’imagine même pas
qu’il peut lui dire bonjour à elle ni lui sourire à elle. Elle se barricade
alors derrière sa porte et en profite pour barricader aussi son cœur et
préférera écouter la musique qu’il lui dédie cachée chez elle.
Pourtant
son cœur lui sait… Mais elle, elle ne peut pas savoir : le bonheur, elle
ne sait pas ce que ça fait.
Alors,
ce bonheur pour qu’elle le remarque, il va prendre un chemin qu’on n’imaginer
même pas. Il va se présenter à la sortie d’un cimetière.
Un
accident, une dame, Victoire, qui se fait renverser par une voiture, un carnet,
et une promesse que Rose fait à cette inconnue : « Je le leur dirai
que vous les aimiez ». Victoire, un
prénom prémonitoire ? La victoire sur la vie ?
Mais
pour tenir cette promesse, il faut savoir à qui le dire.
Alors
Rose va ouvrir le carnet…
Au
détour de cette histoire, je me suis plusieurs fois mise en colère. Oui, j’ai eu
envie de la secouer, Rose, en lui disant que le bonheur qu’elle cherche il est
là devant elle et qu’il ne faut pas qu’il se sauve. C’est fragile et discret le
bonheur…Mais Rose ne sait pas le reconnaître. Et quand elle le saisit, elle
pense qu’elle n’en a pas le droit et le refuse.
Le
chemin sera long et douloureux pour elle et aussi pour ceux qui l’entourent. Pour
son père Georges qui n’a jamais accepté la mort de sa femme et ne sait pas
parler à Rose de ce malheur et ne sait pas lui parler tout court, pour sa sœur Anna
qui était présente lors du drame parce qu’il y a bien eu un drame autour de la
mort de la maman des deux enfants et qu’elle s’en rend malade, drame qu’on
cache à Rose mais qu’il va bien falloir qu’elle apprenne pour que sa sœur puisse
revivre elle aussi.
Des
rencontres, Darius, Victoire, Lubiana la maman de Victoire, une femme forte
amoureuse de la vie qui va aider énormément Rose et remplacer peut-être la
maman qu’elle n’a pas eue à travers ses conseils. Elle lui apprendra à
conjuguer le verbe aimer à tous les temps.
Un
pays lointain où tout à commencer, et… Victoire.
Oui
j’ai trépigné et ragé en grommelant que ce n’était pas possible de le laisser
filer ce bonheur et qu’il fallait en profiter… Mais Laurence Martin, l’auteur,
savait bien elle, que son héroïne ne pouvait pas être heureuse tant que toutes
ces zones d’ombre de son enfance n’étaient pas éclaircies. Et quelles zones d’ombre
que je vous laisse découvrir.
Cette
histoire est un hymne au bonheur. Le chemin est long pour l’atteindre et certaines
personnes ne le rencontreront jamais parce qu’elles ne savent pas ce que c’est
qu’aimer.
Comme
le dit si bien l’auteur « le bonheur c’est contagieux ».
Ne
serait-ce pas merveilleux de se laisser contaminer par lui ?
Je
terminerai par ce petit clin d’œil :
Savez-vous
que l’Eau de Rose est un produit miracle ? Qu’elle bouleverse votre
quotidien et vous nettoie en profondeur… ici c’est le cœur.
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